Aperçu récemment aux côtés de sa mère lors de l’anniversaire de Véronica Thierry, assistante directrice des clubs l’Arc, Joalukas Noah a accordé une interview aux journalistes du magazine Gala. En plein essor dans l’univers de la musique, le fils de Yannick Noah et d’Isabelle Camus se produira ce soir aux platines de l’établissement chic Bambou à Paris. Une perspective qui lui inspire une certaine appréhension : le jeune homme se disant très "perfectionniste". "Je stresse énormément avant chaque soirée parce qu’à la base, je suis quelqu’un d’assez timide", confie-t-il, avant de révéler une autre peur qui s’est transformée en véritable obstacle dans sa vie : l’aviophobie.
Depuis deux ans, je ne prends plus l’avion
Alors que son père passe une grande partie de son temps dans son pays natal, le Cameroun, Joalukas n’y a plus mis les pieds depuis deux ans. Il explique : "Depuis que je suis né, j’y vais quasiment tous les ans, parfois même plusieurs fois par an. Je suis extrêmement attaché au Cameroun. C’est ma deuxième maison. Quand j’arrive là-bas, je me sens chez moi. Malheureusement, ça fait longtemps que je n’y suis pas allé parce que j’ai développé une aviophobie [peur irrationnelle et intense de prendre l’avion, NDLR.]. Depuis deux ans, je ne prends plus l’avion et c’est un réel handicap parce que j’adore rendre visite à mon père. Le Cameroun sera ma première destination quand j’aurai dépassé ma peur !".
Le benjamin d’une fratrie recomposée de cinq enfants — Joakim, né en 1985, Yéléna, née en 1987, Eleejah, née en 1996, Jenaye, née en 1997, et Keelani, née en octobre 2024 — a pourtant tenté le fameux stage proposé par Air France, sans succès. "C’est très compliqué pour moi. J’ai fait le stage antistress chez Air France, je consulte un hypnotiseur toutes les trois semaines, mais ça reste un frein pour voir ma famille aujourd’hui", confie-t-il. Ce frein considérable l’éloigne de sa sœur aînée Yéléna et de son frère Joakim, qui vivent respectivement à Hawaï et à Miami, mais aussi de son père, qui réside "90 % du temps au Cameroun". "Ce qui m’attriste, c’est qu’ils vont fêter Noël au Cameroun tous ensemble, mais moi, je ne vais pas pouvoir les rejoindre", conclut-il, le ton empreint de mélancolie.
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