Benjamin Millepied et Natalie Portman : Pour leurs enfants, la vie était "dure" à Los Angeles... leur retour à Paris expliqué

Un retour inattendu mais qu'il savoure déjà ! Ces derniers jours, le danseur et chorégraphe Benjamin Millepied, ancien danseur étoile de l'American Ballet et directeur de l'Opéra de Paris, annonçait qu'après sept ans à Los Angeles, il était rentré à Paris pour de nouveaux projets. Une décision étonnante mais prise en concertation avec sa femme, Natalie Portman, comme il l'explique dans le dernier numéro de Paris Match.

Et notamment pour leurs deux enfants, Aleph et Amalia, qui commençaient à souffrir du mode de vie américain. "Par sa géographie, Los Angeles esseule les gens. [...] Quand les enfants grandissent, ils ne peuvent pas avoir leur indépendance car ils sont très tributaires de la voiture. Pour mon fils de 11 ans, ça commençait à être dur. Tout ça me donnait le cafard et avec ma femme, on s'est dit 'let's go home'. Ce retour est un vrai projet familial", a-t-il notamment expliqué.

Et la petite famille a plutôt souffert de différents drames vécus ces derniers mois, notamment dus aux armes à feu : "Il y a d'abord eu une fusillade sur le parking de ma compagnie qui a duré des heures [...]. Cela a été très violent. Dans les deux mois qui ont suivi, nous avons vécu une fausse alerte à l'école de ma fille et il y a eu un meurtre sur le parking de l'école de mon fils". Trois événements qui lui ont fait prendre conscience que la vie aux Etats-Unis n'était peut-être plus faite pour lui, même s'il s'en défend, ce départ "n'est pas une fuite".

Plutôt un moyen de retrouver la "richesse intellectuelle" de Paris, où l'on se "déplace à pied ou en métro" et où l'on trouve "des gens engagés qui se passionnent pour des sujets culturels, écologiques ou sociaux" qui lui manquaient. Fatigué d'être "le mari de Madame" en permanence, le danseur qui a récemment fait appel à Dimitri Rassam pour produire son nouveau film (Carmen, qui sortira le 14 juin prochain) se réjouit de son retour et fait découvrir la vie de la capitale à ses enfants.

En effet, si leur petit Aleph, né en 2011, a connu Paris entre ses deux ans et demi et ses cinq ans, sa petite soeur Amalia est née en 2017, l'année qui a suivi leur retour à Los Angeles. Deux enfants qui vont eux aussi pouvoir explorer leurs passions : si l'adolescent est "plus porté sur le foot" selon son père, la fillette, quant à elle, "commence déjà à chorégraphier". Et on attend avec impatience qu'elle marche dans ses pas !