Réalisatrice de son deuxième film Dites-lui que je l’aime dans les salles le 3 décembre prochain, qu'elle a présenté au Festival d'Angoulême, Romane Bohringer a évoqué son père Richard lors d'une interview sur RTL le 30 août 2025. Désormais âgé de 83 ans, l'acteur sera au coeur de ce film où il apparaitra aux côtés de sa fille dans ce long-métrage adapté du roman du même nom de Clémentine Autain.
Ayant combattu un cancer du système nerveux (il est désormais guéri comme l'avait révélé sa fille en juin 2019), Romane avait confié à Gala : "C’est un sacré combattant. C’était un gros coup dur, mais il s’en est sorti assez miraculeusement" Sur les ondes de RTL, elle a donné des nouvelles de son papa. "Il va comme un homme de 83 ans qui a eu une vie riche, remplie (...) La vieillesse est là", a-t-elle déclaré.
Il y a deux ans, Richard était remonté sur scène avec elle dans la pièce Quinze Round, une adaptation de son autobiographie. L'occasion pour lui de retrouver son public "qu'il aime tant". La maman de Rose et Raoul et ex de Philippe Rebbot explique : "J’ai fait du théâtre avec lui, il n’y a pas longtemps. Je l’ai mis en scène au théâtre de l’Atelier (...) Il a eu un mois magnifique. On fait encore des choses et on a encore des projets, des idées, des envies."
Admirer son papa sur scène a été un véritable bonheur pour Romane, elle qui a fait ses débuts de comédienne aux côtés de son père dans le film Kamikaze alors qu'elle n'avait que 13 ans. Elle ajoute : "Sa voix est encore là, son émotion, son parcours incroyable. Je me suis dit qu’il fallait que les gens le voient sur scène, on ne peut pas se passer de lui."
L'acteur aux deux Césars - meilleur acteur pour Le Grand Chemin en 1988 et meilleur second rôle pour L'Addition trois ans plus tôt - avait parlé de son combat contre le cancer face aux journalistes du Parisien en 2024. Très amoureux, il avait indiqué à quel point le soutien de sa femme Astrid était d'une grande importance pour lui.
"J'aimerais bien me sortir tout à fait de ça pour la laisser se reposer un peu. Comme disent les médecins, être accompagnant, c'est dur. Ça prend beaucoup de sa propre vie, c'est admirable ce que fait Astrid. Elle est belle ma famille. Je l'aime. L'amour, c'est un truc rayonnant. J'espère garder cet instinct de survie le plus tard possible. J'approche un peu du stop mais... On va partir en tournée, j'espère. Tant que j'ai ceux que j'aime autour de moi, devant moi, je peux tenir encore quelque temps. La vie, après tous ces efforts, faut la garder", avait-il confié avec émotion.