Deux salles, deux ambiances ! Gad Elmaleh face aux réalités de ses comedy clubs : "Ce sont de nouveaux soucis..."

Dans les colonnes de Télé 7 Jours du 11 août 2025, Gad Elmaleh confie vivre une "nouvelle aventure" avec l’ouverture de deux comedy clubs : le Michou Comedy Club à Paris et Le Vig’s à Marseille. "Avant, je n’étais "que" artiste. Heureusement que j’ai des partenaires ! À Marseille, c’est aussi un bar-restaurant. Ce sont de nouveaux soucis, mais ça cartonne. J’en suis fier", raconte-t-il.

Ces "nouveaux soucis" seraient inévitables lorsqu’on passe de la scène à la gestion d’établissements. L’artiste, habitué à écrire, jouer et voyager, doit probablement désormais composer avec des problématiques très concrètes : logistique, gestion du personnel, programmation, contraintes administratives… Un autre métier, qui impose de jongler entre la passion artistique et la rigueur d'un business au quotidien. 

À Marseille, Le Vig’s est né de l’amitié entre trois complices de longue date : Stéphane Cohen, habitué des brasseries, William Azoulay, fin gestionnaire, et Gad Elmaleh, qui aurait soufflé l’idée d’un comedy club. Installé dans les anciens locaux de Steak’n Shake, à deux pas du Bar de la Marine, l’établissement mêle humour, restauration et convivialité. Sur scène : jeunes stand-uppeurs, humoristes confirmés et talents locaux se succèdent, parfois aux côtés de figures comme Redouanne Bougheraba. Des soirées à thème, de l’improvisation et de la musique live complètent la programmation.

À Paris, l’aventure prend un aspect plus patrimonial. Inauguré le 17 mars 2025, le Michou Comedy Club occupe l’ancienne scène du mythique cabaret transformiste fondé en 1957 par Michou. Celui qui a changé de vie il y a quatre ans a conservé l’âme du lieu : photos, cadres dorés, atmosphère intimiste. "Il n’y aura jamais de grand joueur sans centre de formation", affirmait-il lors de l'inauguration, déterminé à faire de ce petit écrin de 80 places un tremplin pour les humoristes émergents.

Si la passion pour la découverte des talents semble intacte, Gad Elmaleh doit désormais, comme tout patron, veiller à l’équilibre économique de ses salles, à la qualité de l’accueil et à la diversité des spectacles. Un défi qui, à l’entendre, ne gâche en rien le plaisir : il revendique la fierté de voir ses deux projets "cartonner", tout en mesurant que ce métier-là ne s’improvise pas.