Disparition d'Emile : Une absence inhabituelle le jour J a tout changé, une habitante du Haut-Vernet en est persuadée

Branle-bas de combat du côté du Haut-Vernet. Les enquêteurs espèrent toujours retrouver le petit Emile, disparu depuis le samedi 8 juillet 2023. Pour ce faire, et puisqu'aucune piste ne semble pour l'heure être privilégiée, une "mise en situation" a été ordonnée par la justice le jeudi 28 mars 2024. Elle a débuté vers 10h20, selon les informations du journal Nice-Matin, et a pour but de "déceler des contradictions ou des incohérences dans les déclarations de chacun".

Cette mise en situation - qui n'est pas une reconstitution, puisqu'aucun coupable n'est désigné - a réuni une foule assez extraordinaire. 17 personnes ont été convoquées, notamment les grands-parents d'Emile, ses parents, mais aussi ses oncles et tantes dont certains sont mineurs, deux juges d'instruction, des enquêteurs et le patron de la Section de recherches de Marseille. Près de cent gendarmes étaient également mobilisés, des drones survolaient les alentours et un barrage de gendarmerie a été mis en place.

Selon les informations du journal Nice-Matin, une juge pencherait davantage vers la thèse familiale, c'est à dire que la mort d'Emile aurait été provoquée par un accident domestique. L'autre juge croirait davantage en la piste "agricole", un accident impliquant un engin. Une habitante du Haut-Vernet, qui n'était pas dans le coin le jour de la disparition d'Emile, a sa propre version des faits.

Pour elle, le coupable est forcément quelqu'un qui connaît très bien le village. "Ça s'est passé entre le lavoir et la maison, ça ne peut être que quelqu'un qui fréquentait les lieux", explique-t-elle aux journalistes de Nice-Matin. Elle regrette, bien sûr, l'absence, le samedi 8 juillet 2023, de la chienne Neige, qui a pour habitude d'aboyer dès que quelqu'un passe. "C'est sûr, elle aurait aboyé, elle le fait systématiquement quand elle ne connaît pas", souligne-t-elle. Et le passage d'un véhicule, qui aurait pu renverser Emile en bord de route ? "Il aurait été entendu", assure-t-elle. "Mais, en même temps, il faisait tellement chaud que tout le monde était calfeutré chez lui..." Le mystère est toujours d'actualité.

Retrouvez toutes les informations sur la disparition d'Emile dans le journal Nice-Matin du vendredi 29 mars 2024.