EN PRIVÉ AVEC Jeanfi Janssens : "Ça coûte cher !", l'humoriste ne veut pas d'enfant et explique ses raisons

C'est un deuxième spectacle encore plus intimiste et qui rencontre un franc succès. Depuis plusieurs semaines maintenant, Jeanfi Janssens se produit au théâtre du Grand Point Virgule, à Paris, avec son deuxième one-man-show, Tombé du ciel, avant une tournée dans toute la France. L'ancien steward d'Air France, révélé au grand public il y a quelques années et désormais sociétaire récurrent des Grosses Têtes, l'émission de Laurent Ruquier sur RTL, évoque avec la franchise qu'on lui connaît sa jeunesse, ses parents, la célébrité et son homosexualité.

Très à l'aise avec le sujet, Jeanfi Janssens a accepté d'évoquer sans tabou sa vie de cinquantenaire célibataire et sans enfant, dans l'émission En privé avec de Purepeople. "Au moment où je fais mon coming out, il y a trente ans, je fais une croix sur le mariage et sur les enfants. Je sais que ce n'est pas possible et à ce moment-là, je n'imaginais pas que ce serait possible un jour", confie-t-il, dans En privé avec. Un choix clair et réfléchi, mais qui ne l'empêche pas d'être heureux pour d'autres célébrités ayant choisi d'adopter. "Je suis content parce que je vois Christophe Beaugrand, je vois Jarry. Je suis très content de voir que ça leur a permis de trouver un équilibre souverain et d'être dans la construction", explique l'humoriste.

Heureux dans sa vie, Jeanfi Janssens est loin d'être seul, comme il l'explique avec humour, tout en justifiant son désir de ne pas avoir d'enfants : "Moi, j'ai que ma chatte, et je suis très content de ma chatte ! Et quand je sais ce que j'ai fait à mes parents, je ne veux surtout pas qu'on me le fasse et puis un enfant, ça coûte cher, c'est de l'argent. C'est beaucoup de sous. Je bénis les gens qui ont des enfants, je les admire."

Inflexible sur le sujet, Jeanfi Janssens - qui s'est également confié sur ses déboires financiers familiaux pour Purepeople -, serait tout de même prêt à faire entrer des enfants dans sa vie par amour. "Ça change la donne. Ça je l'accepterais, bien sûr. On ne va pas mettre les enfants à la DDASS parce qu'il m'a rencontré. On ne va pas les abandonner les petits !", conclut-il, avec tout l'humour qui le caractérise.

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