





Révélé au grand public dans le film baptisé Un Prophète en 2009, Tahar Rahim est depuis devenu l'une des têtes d'affiche emblématiques du cinéma français, tout en tournant dans quelques films hollywoodiens en parallèle. Dernièrement, les spectateurs ont pu le découvrir dans la peau du regretté Charles Aznavour au sein du biopic consacré au chanteur. Le comédien, qui partage la vie de l'actrice Leïla Bekhti, était présent à Cannes cette année aux côtés de la réalisatrice Julia Ducournau, afin de défendre le prochain film de la cinéaste, dans lequel il apparait. Baptisé Alpha, ce long-métrage, présenté en compétition officielle au sein du Festival, raconte l'histoire d'une adolescente agitée qui vit seule avec sa mère. Leur monde s’écroule le jour où elle rentre de l'école avec un tatouage sur le bras.
À la tête d'une grande famille composée de quatre enfants, Tahar Rahim a été interrogé à ce sujet par Léa Salamé le mercredi 21 juin 2025 durant la matinale de France Inter. "La famille comme valeur refuge dans un monde qui va mal, j'imagine qu'évidemment Tahar Rahim c'est quelque chose qui vous parle, vous qui êtes à la tête d'une famille de quatre enfants, c'est aussi une valeur refuge chez vous quand le monde déraille ?", lui a tout d'abord demandé celle qui présente également l'émission Quelle époque ! sur France 2. "Absolument, c'est une valeur refuge, salutaire également, et salvatrice pour moi. Parce que quand je vois ce monde où ça ne va pas, où tout est à l'envers, et qui me brise profondément le cœur, ceux qui me le rassemblent quand il est en petits morceaux, c'est ma famille", lui a ainsi répondu Tahar Rahim.

"Un des personnages du film dit : 'la mère, c'est le principal'. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça, Tahar Rahim ? La mère dans une famille, c'est le principal ? Ou non, le père, il a quand même son rôle ?", a ensuite voulu savoir Léa Salamé. "Non, je pense que les deux sont principaux. Seulement avec la mère, il y a quelque chose qui relève de la vie et de la physiologie. C'est que pendant un moment, on est deux en un. Et ça, le père ne l'aura jamais", a ainsi expliqué le comédien. "Et ça, vous le regrettez ?", a immédiatement répliqué la journaliste. "Non, pas du tout. Je ne regrette rien du tout. Je trouve que tout est très bien fait", a alors avoué Tahar Rahim. "Vous préférez perdre 20 kilos que porter un enfant", a finalement conclu Léa Salamé, rappelant ainsi au passage que l'acteur a effectivement perdu 20 kilos pour les besoins du nouveau film de Julia Ducournau.