





Comme sa soeur Laure Manaudou, Florent Manaudou a incontestablement marqué l'histoire du sport. S'illustrant avec brio dans les bassins, le célèbre nageur de 34 ans a encore glané plusieurs médailles lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Si tout semblait lui sourire, l'intéressé a ensuite traversé une délicate période comme il l'a confié dans le documentaire Santé mentale : briser le tabou diffusé ce mardi 6 mai sur M6. Outre la star de natation, Michèle Bernier, Yannick Noah, Camille Lacourt, François Berléand ou encore Eric Antoine ont accepté de témoigner sur le sujet en évoquant leur parcours personnel.
Manifestement après les JO, Florent Manaudou a littéralement sombré. "J'accepte d'en parler, ça me fait même du bien d'en parler, c'est comme une thérapie d'ailleurs parce que je me sens mieux qu'il y a quelques semaines et quelques mois, mais je suis en dépression. Les symptômes ? Les gens me parlent des JO, qui étaient une parenthèse enchantée, dorée, joyeuse... Mais ça a eu une fin, et la fin a engendré une dépression donc quand on m'en reparle, ça me rappelle surtout que ça m'a mis mal après, donc je m'isole", a souligné l'ex-candidat de Danse avec les Stars. "Je n'aime pas trop qu'on me voie quand je ne suis pas bien, donc je reste dans ma chambre ou dans le canapé, ça dépendait". Au lendemain de la diffusion du reportage d'utilité publique, sa grande soeur Laure Manaudou est sortie du silence - sur Instagram - pour lui apporter son soutien.

"Quand quelqu'un te respecte, tu peux tout lui dire", a t-elle retranscrit via sa story Instagram et d'ajouter : "Quel beau reportage hier soir sur M6 sur la santé mentale. Prenez soin de vous, que ça soit psychologue, préparateur mental, coach en développement personnel, soyez accompagné.e.s même si tout va bien. Ça nous aide à évoluer". A noter qu'il y a trois ans auprès des équipes de Brut, l'ex-compagne de Jérémy Frérot et Frédérick Bousquet s'était ouvertement exprimée sur la dépression post-partum qu'elle a subie après l'arrivée de son troisième enfant en 2021. Un mal qui affecterait environ 10 à 20 % des mères après leur accouchement.
"Ça veut dire que pendant un an, j'étais en dépression. Je me suis sentie submergée, étouffée. C'était trop en fait, c'était oppressant. J'ai fait comme tout le monde, je n'ai appelé personne. Et franchement, c'est dommage. Je ne me suis pas comprise. En tant que sportive, je devais être dure", avait révélé Laure Manaudou face caméra pour sensibiliser les femmes sur la question. A l'époque, la mère de famille s'était d'ailleurs persuadée qu'elle n'avait pas le "droit" d'être au plus mal : "C'était beaucoup de larmes, parce que de l'incompréhension, de la fatigue nerveuse. Pourquoi je n'arrive pas à me relever toute seule. C'était un sentiment d'échec".