Une fois n'est pas coutume, TF1 proposera ce mardi 12 août un long-métrage à ses téléspectateurs, face à Zone Interdite sur M6 et Les derniers secrets de l’humanité sur France 2. La Une fera une contre-programmation en diffusant pour la première fois en clair Les vengeances de maître Poutifard. À partir de 21h10, le public pourra découvrir l'avant-dernier film de Pierre-François Martin-Laval, sorti au cinéma le 28 juin 2023. Celui qui est surnommé Pef a mis en scène Christian Clavier dans le rôle de Robert Poutifard, un instituteur à la retraite qui veut prendre sa revanche et faire payer ses anciens élèves qui ont ruiné sa vie. Pour l’épauler dans l’élaboration de son plan machiavélique, il peut compter sur la meilleure alliée qui soit, sa mère, incarnée par Isabelle Nanty. L'occasion de rappeler que l'actrice de 63 ans est également parent loin des caméras. En 2004, l'inoubliable Itinéris dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, adopte une petite-fille en Chine. Alors âgée de dix-huit mois, elle se prénomme Tallulah.
Alors qu'elle aborde très rarement sa vie de famille, l'héroïne de la saga des Tuche s'est longuement confiée lors d'un entretien accordé à Guillaume Pley. Isabelle Nanty était invitée de la chaîne YouTube de l'animateur, Legend, le 16 avril 2025. Elle a tout d'abord expliqué qu'elle avait appris à trente ans qu'elle ne pourrait jamais avoir d'enfant naturellement car sa mère avait pris un médicament, le Distilbène, pour ne pas faire de fausse couche. "On s'est aperçu vingt ans plus tard que les mères qui avaient été sous ce traitement avaient des enfants mais que ceux-ci ne pourraient en avoir", a-t-elle dévoilé.
Alors que son interlocuteur lui demandait comment se passait une adoption, elle a avoué ne pas être très à l'aise pour en discuter : "C'est un sujet qui ne m'appartient pas totalement. Quand je parle de l'adoption, je vais parler d'une part de la vie de Tallulah. Et je me l'autorise de moins en moins", a-t-elle avoué, trouvant qu'il serait "intéressant d'avoir plutôt son point de vue à elle". Avant d'expliciter : "Le grand malheur, c'est l'enfant qui le vit. L'abandon est un grand malheur. Ça laisse des traces neurologiques, ça demande une force de réparation formidable. J'ai toujours eu du mal avec le fait que ce grand malheur-là a fait mon grand bonheur…"
Sincère, la star n'a pas hésité à lancer qu'elle n'avait pas adopté Tallulah par héroïsme : "C'est un acte totalement égoïste. Je voulais être mère. Je voulais partager mon amour de la vie, je voulais transmettre, accueillir." Isabelle Nanty a ensuite abordé l'éducation qu'elle lui avait donnée : "Il n'y a pas de parent parfait. J'ai fait de grandes conneries." Tandis que Guillaume Pley demandait d'en citer quelques-unes, l'amie de Jean-Paul Rouve lâchait : "Tellement de trucs… Ma grande lacune, et j'aurais dû y penser avant d'être parent, c'est qu'intellectuellement, pour l'éducation, les devoirs, les études, je ne suis pas une bonne accompagnante. Je suis même un peu trop rebelle pour être une bonne parente d'un enfant qui va à l'école !" Puis d'exprimer un regret : "Je lui en ai fait baver à cause de ça. Si j'avais été comme tous les autres parents.. Vraiment, j'ai déconné." Des erreurs qu'elle attribue à ses "manques" : "C'est fou comme on est face à ses manques quand on éduque un enfant. On se le prend en pleine gueule." Une franchise touchante que beaucoup de parents peuvent partager.
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