Ce samedi 28 septembre, France 3 diffuse le téléfilm Mémoires à vif avec Stéphane Freiss , Meena Rayann, Samy Naceri et Martin Lamotte. Le pitch ? "Fabrice Da Costa, adjoint au maire de Valbonne, est attendu pour inaugurer une plaque commémorative en hommage aux harkis. Mais c'est dans la piscine de sa splendide villa que son corps est retrouvé. Flottant dans un véritable bain de sang", lit-on.
Ce téléfilm marque également le retour de Stéphane Freiss sur nos écrans. L'acteur et réalisateur s'est confié à nos confrères du Journal du dimanche sur sa carrière mais pas que. Le compagnon de Delphine Horvilleur est revenu sur le jeune homme qu'il a été et le manque de confiance en lui qu'il a pu ressentir. "Je ne m'aimais pas beaucoup. Mon adolescence a été compliquée parce que mes parents ont tu beaucoup de leurs traumatismes liés à la guerre : les plaies d'une famille écartelée, massacrée, exilée", a-t-il commencé par expliquer à nos confrères. Et de reprendre : "Je n'étais pas solide scolairement, j'ai changé beaucoup de fois de bahuts. Je nourrissais un complexe terrible par rapport aux autres (...) Ça créait en moi des angoisses qui se traduisaient par des manifestations physiques : je pouvais rester une heure ou deux sur un trottoir ou un quai de métro, je faisais de l'eczéma et des crises de spasmophilie à répétition". "J'allais régulièrement à l'hôpital pour qu'on me fasse des piqûres", a conclu Stéphane Freiss avec franchise.
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Le comédien a expliqué à nos confrères que c'était l'une des raisons qui lui avait d'ailleurs donné envie de devenir acteur. "Ce manque de confiance, même si on ne le soigne jamais vraiment, a été formidablement soulagé par l'art dramatique. Comme mon histoire ne m'a pas été complètement transmise, je me suis construit à travers les autres. C'est probablement de cette façon que j'ai commencé à m'intéresser à moi", a-t-il tenté d'analyser.
En parlant d'histoire, si France 3 diffuse ce samedi 28 septembre à 21h10 le téléfilm inédit Mémoires à vif, c'est pour une raison bien particulière. "À l'occasion de la Journée nationale d'hommage aux harkis qui se tient depuis 2021, chaque année, le 25 septembre, France Télévisions propose une fiction inédite qui met en lumière, à travers un polar et des personnages forts, la résonance aujourd'hui de la situation des harkis qui ont combattu aux côtés de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, de 1954 à 1962", a-t-on pu lire dans un communiqué de France Télévisions.
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