






Écrivain prolifique, Philippe Besson est également un homme engagé sur le plan politique. Le romancier est actuellement en pleine campagne de promotion pour son dernier ouvrage baptisé Vous parler de mon fils, paru aux éditions Julliard. Il a ainsi accordé une interview au magazine Gala le jeudi 23 janvier 2025. Un entretien au cours duquel, il fut notamment accompagné de l'ancien Premier ministre Gabriel Attal. Pour rappel, l'écrivain et l'homme politique se sont rencontrés pour la première fois en 2016, soit il y a pratiquement dix ans. À l'époque, le romancier suivait la campagne d'Emmanuel Macron, qui venait de quitter le gouvernement pour lancer son propre parti politique, dans l'optique de l'élection présidentielle de 2017. Philippe Besson et Gabriel Attal sont ainsi rapidement devenus amis.
Au cours de leur interview commune dans les pages de Gala, les deux hommes se sont confiés sur leur relation. Ils ont notamment expliqué s'être rapprochés en raison des traumatismes qu'ils partagent tous les deux. "Nous sommes tous deux homosexuels et nous avons, tous deux, été harcelés adolescents", a ainsi souligné Philippe Besson. "Je me souviens des insultes, du bannissement, des humiliations, de ma honte", a également ajouté l'écrivain. "On garde ce traumatisme en soi", a aussi précisé Gabriel Attal de son côté. L'ancien Premier ministre a par ailleurs indiqué qu'il n'avait pas eu "le cœur de s’épancher auprès de ses parents à l’époque".

"Souvent, des gens de 40 ou 50 ans m’abordent dans la rue pour me parler de harcèlement. Je pense qu’ils vont évoquer leurs enfants mais, en réalité, c’est ce qu’ils ont eux-mêmes vécu qu’ils veulent raconter et qui les fait parfois fondre en larmes", a notamment révélé Gabriel Attal. Pour mémoire, l'ancien pensionnaire de Matignon avait indiqué lors d'une interview accordée à l'émission Sept à huit en 2023 qu'il avait été victime d'un "déferlement d’insultes" durant son adolescence, qui avait été "très violent" pendant "plusieurs mois". "C’était sur mon orientation sexuelle, supposée à l’époque, car je n’en parlais pas autour de moi [...] Ce qui était dur pour moi, et qui l’est aussi aujourd’hui pour beaucoup de jeunes, c’est parfois le sentiment qu’on n’a personne à qui en parler", avait également ajouté Gabriel Attal.