De passage en France pour la promotion de sa biographie Total Recall : My Unbelievably True Life Story dans lequel il révèle bon nombre de détails cachés de sa vie, à l'image de cette relation avec Brigitte Nielsen, Arnold Schwarzenegger s'est prêté au petit jeu de la promotion en répondant aux questions des médias à Paris.
Passage obligé, Nikos et son interview pour Europe 1. L'animateur a ainsi eu le privilège de partir à la rencontre de cet acteur imposant devenu une référence en matière d'élimination d'ennemis en tout genre, et qui a repris le chemin des studios avec Expendables 2 après son mandat de gouverneur de Californie.
Confessions pour confessions, Arnold Schwarzengger revient sur son enfance, qu'il révèle plus que difficile. "Je n'étais pas très heureux dans mon enfance. J'ai été élevé à la dure. Mon père me frappait régulièrement," confie l'Américain d'adoption, qui n'avait qu'une envie, "sortir de cette mentalité de village dans laquelle j'avais grandi" et rejoindre les stars d'Hollywood ou les gratte-ciels de New York. Ce sera chose faite avec une carrière cinématographique marquée par les blockbusters Conan le Barbare, Terminator, Predator ou Total Recall.
Reconnaissant envers cette Amérique qui lui a tendu les bras et permis de quitter un quotidien morose et violent, Arnold Schwarzenegger a alors choisi de se tourner vers la politique, avec le succès qu'on lui connaît. Un mandat de gouverneur de Californie, état le plus riche des États-Unis, et un regard précis sur la campagne présidentielle outre-Atlantique entre Barack Obama et Mitt Romney : "Le déficit américain a augmenté de plusieurs milliers de milliards de dollars sous les présidences du démocrate Barack Obama et de son prédécesseur républicain George W. Bush". Il regrette ainsi que les "gens refusent de vivre avec leurs moyens" et pense que "si vous avez une vision et êtes prêts à travailler dur, vous pouvez arriver à n'importe quoi."
Une déclaration en forme de soutien inattendu à François Hollande et sa politique de rigueur qui ne dit pas encore son nom, lui le représentant républicain, estimant que si la France ne s'engage pas dans cette voie, elle irait "dans la même direction que les États-Unis". Contrairement à bon nombre d'économistes, qui doutent de la capacité de la France à réaliser les 40 milliards d'économies souhaitées, Arnold Schwarzenegger pense donc l'hexagone capable d'un tel effort qui serait une première dans l'histoire du pays.
Governator poursuivra-t-il sa carrière politique ? Rien n'est moins sur. Visiblement, revenir devant les caméras a plus que séduit Arnold Schwarzenegger, qui après The Expendables va enchaîner avec The Last Stand à l'écran le 30 janvier prochain ou encore The Tomb avec Sylverster Stallone et un troisième opus de The Expendables, l'homme pourrait bien reprendre l'épée de Conan pour un dernier round intitulé King Conan : Crown of Iron.
"Je vais d'abord tourner bientôt Ten de David Ayer, qui vient de signer End of Watch, et après nous allons reparler de King Conan. Ça serait une bonne façon de boucler la boucle," confiait-il ainsi en conférence de presse. Contrairement à Crusade, un projet depuis vingt ans en préparation chez Paul Verhoeven et définitivement abandonné par l'acteur de 65 ans, King Conan pourrait donc voir le jour après Conan le Barbare et Conan le Destructeur. Un aboutissement pour les fans qui attendent depuis des années cette suite dont le script signé John Milius espère depuis tant d'années une éventuelle mise en scène. Un John Milius qui avait produit la série Rome et dont la dernière réalisation remonte à 1997 et un certain Rough Riders et qui ne serait pas apte aujourd'hui à diriger un long métrage de cet ampleur.
Le chantier reste donc entier, et Schwarzy n'est pas prêt de brandir à nouveau l'épée cimmérienne...
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