Catherine Deneuve a déjà commencé à briller ce 13 mai lors du photocall du film La Tête haute, film d'ouverture du 68e Festival de Cannes, en compagnie de ses partenaires Sara Forestier, Benoît Magimel et Rod Paradot, ainsi que la réalisatrice Emmanuelle Bercot. Cette dernière a eu le plaisir de retrouver l'icône de cinéma après l'avoir magnifiquement dirigée dans Elle s'en va.
Sous les projecteurs cannois, Catherine Deneuve n'a pas pu éviter de réagir sur la polémique qu'elle a initiée lors d'une interview accordée au magazine Elle avec ses propos sur Dunkerque. "Ça m'a semblé d'une tristesse, cette ville ! C'est un port, certes, mais ce qui marche vraiment, ce sont les cigarettes et l'alcool", avait-elle ainsi dit de cette ville du Nord dans laquelle a été tourné La Tête haute. De quoi provoquer la colère des Dunkerquois, La Voix du Nord et le maire de la ville n'ont d'ailleurs pas manqué de réagir.
L'icône de 71 ans s'est expliquée sur les ondes de RTL au cours de l'émission Laissez-vous tenter. Comprenant que certains aient pu se sentir froissés, elle assume ses paroles mais tient à préciser que le format papier avait réduit son idée : "Le soir à Dunkerque, c'est vrai que j'ai dit qu'à part les bars et les tabacs, tout est fermé. C'est une ville qui est en grande difficulté, on le sent, quand même. Comme ça a été raccourci dans l'interview, c'était un peu sec et je comprends que les gens de Dunkerque se soient sentis attristés par quelque chose qui paraissait être un jugement très bref et très sec." Elle ajoute : "Ça a un charme très, très mélancolique, mais ça a un certain charme."
Le franc-parler de Catherine Deneuve est bien connu mais cette fois, et elle le reconnaît, il a heurté les sensibilités. La projection de La Tête haute devrait lui permettre d'attirer l'attention pour sa performance en juge pour enfants qui tente d'aider un gamin perdu.
La Tête haute, en salles ce 13 mai
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