Pour son retour à la fiction, le réalisateur allemand Wim Wenders a composé un casting international pour Every Thing Will Be Fine, un drame tourné en 3D. Mardi 14 avril, deux de ses actrices, la Française Charlotte Gainsbourg et la Franco-Québécoise Marie-Josée Croze, l'accompagnait pour l'avant-première parisienne du film qui sera sur nos écrans le 22 avril. James Franco et Rachel McAdams n'ont pu être présents.
Sur le tapis rouge, Wim Wenders, 69 ans, ne pouvait être mieux accompagné. À ses côtés, ses actrices Marie-Josée Croze (45 ans) et Charlotte Gainsbourg (43 ans). Deux comédiennes au parcours cinématographique exigeant qui ajoute ce réalisateur d'envergure à leur filmographie. Cette avant-première s'est déroulée mardi au cinéma Gaumont Opéra dans le 9e arrondissement de Paris. Pour l'occasion, Marie-Josée Croze a choisi une robe noire, façon chemisier léger transparent. Fidèle à l'un de ses chouchous, Charlotte Gainsbourg portait une robe aux coupes osées de la collection de prêt-à-porter automne 2015 d'Anthony Vaccarello. Très proche du jeune créateur qui dessine également la ligne Versus de Versace, la fille de Serge et Jane Birkin est également très fidèle aux créations de son ami Nicolas Ghesquière qui est à la tête de Louis Vuitton. Sur le tapis rouge, les fans de Danse avec les stars sur TF1 reconnaîtront le danseur Christophe Licata accompagné de son épouse Coralie.
Every Thing Will Be fine, présenté en février à la Berlinale, raconte l'histoire de Tomas, un jeune écrivain en mal d'inspiration. Après une dispute avec sa compagne, il conduit sa voiture sans but sur une route enneigée. En raison de l'épaisse couche de neige et du manque de visibilité, Tomas percute mortellement un jeune garçon qui traversait la route. Après plusieurs années, et alors que ses relations volent en éclats et que tout semble perdu, Tomas trouve un chemin inattendu vers la rédemption : sa tragédie se transforme en succès littéraire. Mais au moment où il pensait avoir dépassé ce terrible événement, il apprend à ses dépens que certaines personnes n'en ont pas fini avec lui... Ce drame, étonnement tourné en 3D, marque le retour à la fiction de Wim Werders après deux documentaires acclamés : le premier, Pina, sur la chorégraphe Pina bausch en 2011 sur lequel le réalisateur a utilisé pour la première fois la 3D pour s'immerger au coeur des danseurs, a été nommé à l'Oscar du meilleur documentaire en 2012 ; le second, sur le travail du photographe brésilien Sebastião Salgado. Le sel de la terre a été multirécompensé dans la sélection Un Certain Regard du dernier Festival de Cannes et a remporté le César 2015 du meilleur documentaire.
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