En mars, Dani revenait avec Le Paris de Dani, un album concept sur cette ville qu'elle incarne tant. Égérie de Serge Gainsbourg puis d'Etienne Daho avec qui elle enregistra Comme un boomerang (écrite par Gainsbourg et dont la version originale de 1975 sera bientôt dévoilée), Dani s'est entourée d'amis et de petits nouveaux dans son univers pour réaliser ce disque : Cali, François Bernheim, Jean-Jacques Burnel des Stranglers, Alain Chamfort, Ronnie Bird, Pierre-Dominique Burgaud, Mader, Jacques Duvall, Jean Fauque... "Je leur ai juste balancé une phrase : 'Je voudrais une chanson sur Paris'. Ce qui m'intéressait, c'était la manière dont ces gens – que j'aime tant et qui me connaissent tous – me voient regarder Paris."
Cet été, Dani a suivi sur scène Lulu Gainbourg pour deux concerts hommage au grand Serge. En Israël, puis à Angoulême. En décembre, c'est en son nom et pour défendre son Paris que Dani est allée à la rencontre du public. On l'a croisée à Colmar, à Amiens, et bien sûr dans la capitale, pour un tour de chant incandescent comme la cigarette qu'elle allume sur scène. C'est au Réservoir que Dani enfreignait la loi Evin...
Quand il n'y a pas de la chanson dans l'air (mais est-ce possible ?), Dani s'occupe de ses roses et de son magasin ouvert en plein coeur de l'hôtel Costes. Elle passe beaucoup de temps également avec ses petits-enfants, qu'elle présente ce mois-ci dans le très chic magazine Milk. Elle y explique leur avoir acheté un téléphone portable à chacun, contre l'avis du père, pour les avoir le plus souvent au bout du fil. Dani est décrite par Milk comme une grand-mère new age... et clairement rock'n'roll !