Dieudonné présent à l'hommage à Jean-Marie Le Pen contre l'avis de la famille et refoulé par la sécurité

Jean-Marie Le Pen est mort à l’âge de 96 ans. Le fondateur du Front National s’est éteint à Garches le 7 janvier dernier, laissant derrière lui ses trois filles et son épouse Jany. Quelques jours plus tard, le samedi 11 janvier, avaient lieu ses obsèques à la Trinité-sur-Mer. Un moment de recueillement pour les proches de Jean-Marie Le Pen, parmi lesquels son ex-femme Pierrette, qui lui ont donc fait leurs adieux. Mais si ce dernier voyage s'est déroulé dans l’intimité familiale, c’est parce qu’un hommage public était également attendu ce jeudi 16 janvier en l’église Notre-Dame du Val de Grâce à Paris.

Parmi les personnalités présentes, Marine Le Pen et sa soeur Marie-Caroline, accompagnée de sa fille Nolwenn Olivier, ex-compagne de Jordan Bardella, mais également Marine Maréchal, Sébastien Chenu, Matthieu Valet, Éric Zemmour, Thierry Légier ou encore Jordan Bardella. Si ces derniers étaient les bienvenus, ce ne fut pas le cas de tout le monde. La famille de Jean-Marie Le Pen avait notamment fait savoir qu’elle n’était pas d’accord pour que Dieudonné, qui avait nommé Jean-Marie Le Pen parrain de sa fille Plume, soit présent. Ce fut finalement le cas.

Dieudonné, qui purge actuellement une peine de détention aménagée sous bracelet électronique jusqu’en 2026, a obtenu l’accord de la juge pour se rendre à l’évènement : “Je serai finalement présent aux obsèques publiques de Jean-Marie Le Pen demain à 11h à l’église du Val de Grâce à Paris. Une ordonnance du tribunal m’y autorise in extremis” a-t-il écrit sur son compte X (ancien Twitter).

Dieudonné a donc fait son arrivée parmi la foule ce jeudi 16 janvier. Son bracelet électronique au pied, il s’est entretenu avec des journalistes et des personnes présentes. Mais il s’est vu refuser l’entrée dans l’église par le service de sécurité du Rassemblement National, comme l'indique le Huffington Post, tout comme Yvan Benedetti, ancien membre de l’organisation Oeuvre française, Jérôme Bourbon, directeur du journal Rivarol et Thomas Joly, patron du parti de la France.