Voilà plusieurs jours que des programmes quotidiens d'innombrables chaînes et stations du groupe France Télévisions et Radio France sont particulièrement perturbés. Pour rappel dès ce lundi 30 juin 2025, les syndicats de la célèbre la chaîne publique représentée par Delphine Ernotte-Cunci ont décidé de lancer une grève illimitée tout en appelant leurs pairs et concitoyens "à se mobiliser massivement pour défendre l’avenir de l’Audiovisuel public et faire plier le gouvernement", apprend-on via leur préavis de grève. A noter que le mouvement fut lancé le 26 juin dernier à Radio France avant d'être imité chez France Télévisions et à l'INA ce lundi !
Le but ? Protester contre la possible création d’une holding baptisée France Médias qui regrouperait les plus grands groupes de l’audiovisuel sous une seule direction. A en croire les syndicats comme l'a rapporté La Dépêche bien que repoussé à plusieurs reprises, il s'agirait avant tout d'un projet "confus" qui menacerait "l’indépendance de l’information". Malgré les vives critiques à ce sujet, l'actuelle ministre de la Culture, Rachida Dati continue de défendre ce projet contre vents et marées. Le texte en question sera d'ailleurs examiné à l’Assemblée nationale ce lundi 30 juin et 1er juillet. Sur le plateau de Télématin en ce début de semaine, l'animatrice Flavie Flament n'a pas manqué d'évoquer la situation à l'antenne.
© France 2, Télématin
Alors qu'elle clôturait son entretien avec le producteur Dominique Besnehard, la collègue de Jean-Baptiste Marteau s'est voulue transparente sur cette mobilisation qui perturbe une partie des programmes habituels. "Merci à vous de nous avoir suivis dans ce Télématin réalisé dans des conditions assez particulières en raison d'un mouvement de grève du personnel de France Télévisions, pour protester contre le projet de l'audiovisuel public qui sera étudié et examinée à l'Assemblée nationale aujourd'hui", a alors glissé l'ex-compagne de Benjamin Castaldi à ses fidèles téléspectateurs avant de leur donner rendez-vous demain. Toutefois, son discours a été interrompu puisqu'une page de publicité a rapidement été lancée.
Toujours selon la Dépêche, plusieurs rassemblements sont attendus ce lundi aux quatre coins de l'Hexagone, notamment à Paris vers l’Assemblée nationale. Déterminés à se faire entendre, les syndicats - qui réclament des garanties pour un "audiovisuel indépendant et pluraliste" - espèrent l'annulation du projet. Défendant la "préservation des effectifs, de nos accords collectifs et l’amélioration des conditions de travail", comme ils l'ont fait savoir dans leur communiqué, ces derniers réclament "l’arrêt des politiques d’externalisation des programmes, de précarisation et de sous-traitance". Affaire à suivre...
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