Lancée sur l'antenne de TMC en 2016, l'émission Quotidien s'est imposée en l'espace de seulement quelques années comme le programme le plus populaire de la chaîne du groupe TF1. Chaque soir, le talk-show incarné par Yann Barthès affole les compteurs d'audience en réunissant des dizaines de milliers de téléspectateurs devant leurs écrans. Pour rappel, le journaliste s'était révélé au grand public quelques années plus tôt en incarnant la chronique baptisée Le Petit Journal au sein du Grand Journal de Canal+. Plébiscitée par les téléspectateurs de la chaîne cryptée, cette rubrique est ensuite devenue une émission à part entière, faisant ainsi de Yann Barthès l'une des nouvelles stars du paysage audiovisuel français.
Alors que le journaliste va prochainement reprendre les commandes de Quotidien pour une nouvelle saison sur l'antenne de TMC, son émission vient d'être épinglée par l'Arcom. En effet, le gendarme de l'audiovisuel a publié un communiqué dans lequel il rappelle le talk-show de Yann Barthès à l'ordre suite à la diffusion d'une séquence datant d'il y a environ un an. "L’Arcom a été alertée au sujet d’une séquence, diffusée dans l’émission Quotidien le 13 septembre 2024 sur TMC, au cours de laquelle, au sein d’une chronique de l’émission, l’image de l’enfant mineur de la plaignante a été diffusée sans autorisation, non protégée et accompagnée de propos moqueurs", a tout d'abord souligné l'Arcom dans son communiqué.
© TMC, Quotidien
"Si elle a noté le retrait de la séquence litigieuse, le regret exprimé par la chaîne face à l’émoi suscité par la séquence et la mise en œuvre de mesures internes destinées à prévenir le renouvellement de telles diffusions, l’Autorité a néanmoins considéré que la séquence méconnaissait les stipulations de l’article 2-3-4 de sa convention. En conséquence, l’Arcom a demandé à l’éditeur du service de faire preuve de la plus grande vigilance, à l’avenir, quant au respect de ces stipulations, tout particulièrement s’agissant de captation de l’image de personnes mineures dans un contexte pouvant contribuer à engendrer du harcèlement scolaire", a ensuite ajouté le gendarme de l'audiovisuel. Pour rappel, Yann Barthès avait déclaré en mars 2025, devant la commission d'enquête parlementaire sur les fréquences de la TNT, que son émission n'avait connu "aucun dérapage, aucune mise en garde, aucune procédure de sanction". Il semblerait donc que ce ne soit plus le cas.
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