"Les gens ne se rendent pas compte" : Nathalie Baye et Laura Smet unies face aux moments difficiles

En 1915, à la ferme du Paridier, les femmes ont pris la relève des hommes partis au front. Travaillant sans relâche, leur vie est rythmée entre le dur labeur et le retour des hommes en permission. Hortense, la doyenne, engage une jeune fille de l'assistance publique pour les seconder. Francine croit avoir enfin trouvé une famille. Voici le synopsis du film Les Gardiennes, diffusé ce lundi 16 juin 2025 à 21h05 sur France 3. Avec Nathalie Baye au casting, mais également sa fille Laura Smet, née de sa relation avec Johnny Hallyday, qui vient d'ailleurs de collaborer avec un célèbre chanteur pour rendre hommage au Taulier le jour de son anniversaire (le rockeur aurait eu 82 ans dimanche) et de la fête des pères.

Laura Smet était proche de son père, mais l'est tout autant de sa mère, qui a toujours été là pour elle notamment dans les moments difficiles. Il y a quelques années, alors que les Journées de la schizophrénie venaient de s'achever, Nathalie Baye mettait sa célébrité au service de cette cause en signant la préface Des lumières sur le ciel, le livre de son amie Bénédicte Chenu, qui "y raconte son combat pour son fils Charles, diagnostiqué schizophrène à 17 ans." C'est ce que détaillait Le Parisien, pour qui l'actrice a expliqué que, si elle est autant touchée par le combat d'autres parents, c'est parce qu'elle a elle-même été confrontée "à une grosse difficulté" en tant que maman, avec la dépression de sa fille, en 2007.

En effet, Laura Smet, maman du petit Léo, fut confrontée dès son entrée dans l’âge adulte à de nombreuses addictions. Elle fut admise à l'hôpital Sainte-Anne, à Paris, en psychiatrie, à l'âge de 24 ans. Désormais guérie, la tante d'Ilona et Emma Smet peut savourer sa liberté retrouvée et profiter de la vie, avec son fils et son mari, avec qui elle s'est installée en Gironde. Elle peut également remercier sa mère d'avoir été là  pour elle et de l'avoir aidée dans ces moments plus compliqués.

"Le jour où j'ai compris de quoi il s'agissait, j'ai été en mesure non seulement d'aider mais de montrer que j'étais là […] les gens ne se rendent pas compte à quel point ça peut être usant.", avait notamment raconté Nathalie Baye au Parisien.