Pour l'ex de ce célèbre chef, la perte de leur fils n’est pas encore cicatrisée : “Son chemin est plus long”

Marié depuis le 18 décembre 2015 à la sculptrice Laurence Bonnel, Yannick Alléno est père de deux fils issus de sa précédente relation avec Isabelle : Antoine et Thomas. Interviewé par Gala pour le numéro de ce samedi 20 septembre du magazine, l'ainé du célèbre chef cuisinier a évoqué la mort tragique de son frère Antoine alors qu'il n'avait que 24 ans. En mai 2022, le jeune homme avait été percuté en plein Paris par un chauffard ivre qui conduisait une voiture volée. 

Bouleversé par la perte de son frère, celui qui est à la tête d'une agence événementielle explique avec émotion : "C’était mon meilleur pote. Quand j’ai eu mon chez-moi, il venait squatter le canapé, on a fini par lui installer une chambre. C’était mon coloc puis mon voisin, juste en face, dans la même rue." Avec beaucoup de peine, il revient sur le jour terrible de la mort d'Antoine : "Son départ a été un tsunami. C’est un énorme traumatisme de voir son frère par terre sur le bitume. Je ne le souhaite à personne. Même pas au mec qui a fait ça. Depuis trois ans, je revis ce cauchemar, tous les soirs, à 23 h 12, je regarde l’heure."

Depuis cet accident, la famille a fondé l’association Antoine Alléno qui vise à prévenir les actes de violence contre les enfants, et venir en aide aux victimes de moins de 25 ans. "Papa nous a aidés à nous relever. Ça a été notre chance. Nous avons tout de suite décidé de créer l’association. Nous avons l’impression de prendre la main d’Antoine et d’avancer avec lui. Papa m’a toujours dit : “On s’arrêtera le jour où il sera plus connu que Coluche", explique Thomas Alléno. Pour sa maman, le drame n'est également toujours pas cicatrisé. "C'est plus compliqué pour elle, admet Thomas. Elle vivait pour Antoine et pour moi. Son chemin est plus long pour réapprendre à marcher." 

Pour rappel, le responsable de la mort d'Antoine a écopé de sept ans de prison ferme pour homicide involontaire avec au moins deux circonstances aggravantes, blessures involontaires et vol avec violence. "Mercredi 30 avril en commission des lois, un texte qui propose de requalifier en "homicide routier" un accident mortel causé par un automobiliste à la conduite délibérément à risque (état d'ivresse, prise de drogues, conduite sans permis...) a été adopté", ajoute également le site de Radio France.