






Alexia Laroche-Joubert, figure emblématique de la télévision française, est non seulement reconnue pour sa carrière prolifique de productrice mais également pour son rôle de mère de deux filles. Sa vie personnelle a été marquée par des moments de joie et par des épreuves, façonnant ainsi sa vision de la maternité. En 2002, Alexia donne naissance à sa première fille, Solveig Blanc, fruit de son union avec Yan-Philippe Blanc, alors président-directeur général de Warner Music France. Malheureusement, en 2003, Yan-Philippe décède tragiquement dans un accident de moto, laissant Alexia élever leur fille en tant que mère célibataire… En 2007, elle accueille sa seconde fille, Isaure, née de son mariage avec Guillaume Multrier, un homme d'affaires. Ce mariage se soldera par un divorce en 2010 et malgré une carrière exigeante, Alexia Laroche-Joubert a toujours veillé à l'éducation de ses filles.
Elle reconnaît avoir consacré beaucoup de temps à son travail, ce qui l'a parfois éloignée de ses enfants. Cependant, elle souligne que ses filles ont toujours ressenti son amour et ont été entourées de personnes de confiance. Elle affirme que cet équilibre, bien que différent de celui de certaines mères, a été bénéfique pour leur famille. Dans un entretien accordé à Forbes, Alexia Laroche-Joubert est revenue sur ce choix de vie assumé. "J'ai délégué l'éducation de mes enfants. J'ai fait comme les hommes ont fait pendant des années. Je leur ai créé un cadre affectif très fort. Ils se savent aimés, mais en revanche, j'ai été accompagnée par des femmes exceptionnelles qu'on appelle des nounous", a-t-elle détaillé. Et de préciser : "Il y en a une qui travaille toujours à la maison depuis 17 ans".
Consciente que toutes les femmes n'ont pas eu la possibilité comme elle de faire passer leur carrière avant la vie de famille, la productrice a adressé un message aux femmes qui l'écouteront : "C'est souvent ce que je dis aux femmes : 'Arrêtez de penser qu'on peut tout faire, ce n'est pas vrai. Donc, si vous décidez d'avoir une carrière et d'accéder aux hautes fonctions, quel que soit le secteur d'activité, il faut accepter d'avoir un conjoint éventuellement qui, lui, se consacre un peu plus aux enfants". "Par exemple, mon conjoint est un peu plus à la maison que moi", a-t-elle conclu. Aujourd'hui, elle est fière de voir ses filles grandir avec assurance et indépendance et estime que les choix qu'elle a faits, bien que parfois difficiles, ont permis à ses enfants de développer une forte autonomie et une confiance en elles.