Clara Luciani fait des éclats avec sa musique : en deux albums et à 30 ans seulement, elle s'est imposée comme une "chanteuse populaire". C'est d'ailleurs avec cette citation, la sienne, qu'elle fait la couverture du Parisien Week-end, se confiant en toute sincérité avec le magazine. Elle aborde ainsi une période sombre de sa vie, une rupture douloureuse mais grâce à laquelle elle a écrit de si belles chansons.
Un documentaire disponible sur Amazon Prime permet de mieux connaître et comprendre la fascinante Clara Luciani, fille du Sud issue d'un milieu modeste qui a tenté sa chance dans la musique à Paris. Pour arriver là où elle est, l'artiste trentenaire a dû affronter des épreuves mais en est ressortie plus grande. Il y a le harcèlement scolaire mais aussi un chagrin d'amour.
Montée à Paris pour tenter de percer dans la chanson, Clara Luciani a vécu parallèlement une désillusion amoureuse : "Ça a été une rupture très violente. J'étais un zombie. Ce garçon avait aspiré toute ma substance vitale." Un chagrin qu'elle relativise : "Tout le monde s'est déjà fait larguer, ça n'a rien d'exceptionnel." Pourquoi l'a-t-il tant marquée alors ? Parce qu'il s'agissait de son premier chagrin d'amour : "C'était tellement fort que j'avais l'impression que personne sur Terre n'avait déjà autant souffert." Une souffrance qu'elle a transformée en inspiration puisque cela a donné quatre titres sur son disque en 2017, sa douleur est devenue un "déclencheur de bonheur" avec le succès qu'on connaît.
Comblée musicalement et amoureusement
Celle qui est nommée plusieurs fois dans différentes catégories des Victoires de la musique en 2023 est aujourd'hui en couple avec Alex Kapranos, leader de Franz Ferdinand. Un duo qui vit d'amour et de musique, qu'importe les vingt années qui les séparent. Des amoureux discrets mais qui font une entorse à leur volonté de garder leur jardin secret puisque le Britannique s'exprime sur sa bien-aimée dans le documentaire consacrée à l'interprète de La Grenade.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Le Parisien Week-end du 4 février 2023
