La Mostra de Venise s’est achevée ce samedi 6 septembre après onze jours de compétition. Avant l’annonce du palmarès, les stars ont foulé une dernière fois le tapis rouge. Parmi elles, Adèle Exarchopoulos, héroïne du film Chien 51 de Cédric Jimenez, venu clore le festival.
L’actrice française de 31 ans a fait sensation dans une robe noire près du corps, dos nu jusqu’aux reins, ornée de fines chaînes dorées qui s’apparentaient à un bijou de taille. Cette tenue, rappelant la célèbre robe de Mireille Darc dans Le Grand Blond avec une chaussure noire, mettait en valeur son tatouage dans le dos, déjà entrevu lors d’événements mode. Il s'agit d'un motif représentant une main ornée d’une bague, serrant une épée semblant traverser sa peau. Aux pieds, la compagne de François Civil avait choisi de vertigineuses babies à plateforme, accentuant l’allure gothique-glam de l’ensemble.
Mais ce qui a le plus surpris, c’est sa coiffure. Quelques heures plus tôt, Adèle Exarchopoulos apparaissait à une conférence de presse avec ses longs cheveux bruns. Sur le red carpet, cette dernière affichait un carré court noir avec mini-frange. Transformation express ou perruque soigneusement choisie ? Le doute reste entier.
Cette apparition n’était pas qu’un exercice de style. Adèle Exarchopoulos présentait Chien 51, le nouveau film de Cédric Jimenez. Adapté du roman de Laurent Gaudé, ce thriller dystopique plonge dans un Paris futuriste divisé en zones sociales et gouverné par une intelligence artificielle.
La comédienne y incarne Salia, une inspectrice d’élite contrainte de collaborer avec Zem (Gilles Lellouche), policier des bas-fonds surnommé Chien 51. Le film compte également Louis Garrel, Stéphane Bak, Romain Duris et Valeria Bruni Tedeschi, également présents sur le tapis rouge italien. Sa sortie en salles est prévue le 15 octobre prochain.
Outre les apparitions glamour, la soirée a été marquée par l’annonce du palmarès. Le jury présidé par Alexander Payne a attribué le Lion d’or à Jim Jarmusch pour Father Mother Brother Sister, un film intimiste porté par Cate Blanchett et Adam Driver.
- Lion d’or : Father Mother Brother Sister de Jim Jarmusch
- Grand prix du jury : The Voice of Hind Rajab de Kaouther Ben Hania
- Prix spécial du jury : Below The Clouds de Gianfranco Rosi
- Meilleur réalisateur : Benny Safdie (The Smashing Machine)
- Coupe Volpi de la meilleure actrice : Xin Zhilei (The Sun Rises On Us All)
- Coupe Volpi du meilleur acteur : Toni Servillo (La grazia)
- Meilleur scénario : Valérie Donzelli, Gilles Marchand (At Work)
- Prix Marcello Mastroianni du meilleur espoir : Luna Wedler (Silent Friend)
Une édition engagée, où le cinéma politique a trouvé écho, mais où la mode et l’audace capillaire d’Adèle Exarchopoulos ont su conquérir les photographes.
player2
player2
player2
player2
player2