Le 5 décembre prochain, cela fera déjà sept ans que Johnny Hallyday nous a quittés, emporté par un cancer. Afin de commémorer ce triste anniversaire, M6 diffusera mercredi 10 décembre à 21h10 un documentaire inédit intitulé "Hallyday par David". Un film centré, une fois n’est pas coutume, non sur le Taulier, mais sur son fils. David Hallyday s’y livre comme rarement. Dans ce sujet, que les journalistes de Télé Star ont déjà pu voir, les réalisateurs ont aussi donné la parole à ses proches afin de mieux cerner la personnalité de cet artiste qui a grandi dans l’ombre de son célèbre père.
“Je suis heureuse et fière de voir qu’il a trouvé une paix intérieure”, confie Sylvie Vartan, sa mère. Tony Scotti, l’époux de Sylvie depuis quarante ans, assure quant à lui : “Je n’étais pas son père, mais je l’ai élevé comme si c’était mon fils… Il sait que j’ai toujours voulu ce qu’il y a de mieux pour lui.” Alexandra Smet, l’épouse du chanteur issue de la famille Pastor, décrit un homme “très pudique”, “extrêmement rassurant”, “très protecteur avec ses enfants”.
L’un des propos les plus forts revient toutefois à Laura Smet, sa sœur. La fille de Nathalie Baye explique notamment que tous deux n’ont pas vécu la même relation avec Johnny Hallyday : “David a été beaucoup plus privé de son père que moi. Il a grandi en Amérique, moi en France. On n’a pas eu la même enfance…”
Né en 1966, un an après le mariage de ses parents, David a en effet très tôt été confronté au tumulte de leur relation compliquée. “Nous sommes en 1977. J’ai 11 ans. Depuis tout petit, je suis un amoureux des États-Unis, racontait-il à Paris Match en 2017. Grâce à ma mère, Sylvie Vartan, qui a déjà son rêve américain en tête, je parle anglais à la maison. Peu à peu, le désir d’y vivre se fait plus grand. Ma mère veut m’épargner l’effervescence autour d’elle, le prix de sa notoriété. Elle souhaite que je grandisse normalement, que j’aille à l’école, que j’aie des amis…”
Cet été-là, David et sa mère, accompagnées de la grand-mère maternelle, s’installent donc de l’autre côté de l’Atlantique. “J’ai conscience que je verrai encore moins mon père, poursuivait David dans ce même entretien. On ne se voit déjà pas beaucoup. Sa carrière lui prend tout son temps.”
David a souvent évoqué ce père absent. “Je me souviens, je t’entendais rentrer tard le soir, le pas lourd…” lui confiait-il en 2009 dans une interview croisée pour Paris Match. Johnny n’a d’ailleurs jamais contesté avoir été peu présent pour son fils aîné : “As-tu été perturbé par les absences répétées de ta mère et moi ?” lui demandait-il dans un autre entretien, bien plus ancien. “Quelques fois”, avait alors timidement répondu David.
Cet éloignement entre le père et le fils s’est longtemps répercuté sur la relation entre David et Laura, séparés par dix-sept ans. S’ils ont été distants dans leur enfance, ils se sont rapprochés avec le temps, comme l’explique encore Laura dans le documentaire : “Ça ne l’était pas quand j’étais jeune, mais on a maintenant des rapports de frère et sœur. Dans les moments où j’ai trop de ressentiment, je l’appelle et il arrive à tout tempérer.” Une complicité familiale à sang pour sang…
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