La visite officielle de la famille princière de Monaco dans le Cantal était particulièrement attendue au début du mois de juillet. Pour cause, cela faisait onze ans que le prince Albert II et la princesse Charlène n’avaient plus posé les pieds en terres cantaliennes et cette fois-ci, ils étaient accompagnés de leurs jumeaux. Mais leur venue était également marquée par la rencontre de la comtesse de Carladès, Gabriella, avec la région dont elle porte le titre depuis sa naissance. Pour l’occasion, Gabriella a inauguré un square de la petite ville de Vic-sur-Cère qui porte désormais son nom, recevant symboliquement les clefs de la ville des mains de la maire Annie Delrieu. Un moment fort, salué par un bain de foule suivi d'un spectacle folklorique auquel la famille a assisté tout sourire. Ils se sont ensuite rendus à Mur-de-Barrez dans l’Aveyron voisin, pour inaugurer la médiathèque Princesse Gabriella, avant de revenir à Carlat en fin d’après-midi. Là, un jardin botanique a été dévoilé sur le rocher basaltique appartenant toujours à la principauté.
Une visite d'une telle envergure ne s’est pas faite sans une organisation soigneuse en amont. Nos confrères du magazine Point de Vue révèle cette semaine qu’au préalable de cette visite, le prince héréditaire Jacques et la princesse Gabrielle ont suivi des séances d’initiation historique dispensées par Thomas Fouilleron, directeur des archives et de la bibliothèques du palais princier. Grâce à ces cours sur les arbres généalogiques, la carte de géographie, des photos d’archives et des portraits de leurs ancêtres, le comté de Carlat n’avait plus aucun secret pour les jumeaux avant leur arrivée en France.
© BestImage, Bruno Bebert / Bestimage
Comme le relève le même article, Albert de Monaco a déclaré : "Nous souhaitons particulièrement, dans le cadre de la découverte progressive de leur héritage familial, montrer à notre fille et à son frère bien sûr, la région qui, selon la tradition historique, lui a été attachée à sa naissance". Et rien de mieux pour apprendre que d’aller sur le terrain, "au contact de ceux qui font vivre ces lieux aujourd’hui" ! À l’image de sa fille, le prince Albert avait également reçu les clés de la ville de Baux-de-Provence par son maire en 1982. "J’étais certes un peu plus âgé, mais j’en conserve moi-même un souvenir ému", se remémore-t-il, "Je l’ai vécue comme une étape de mon parcours, et j’essaie, aujourd’hui encore, de rester fidèle à ce qu’elle signifiâtes dans la formation à mes futures responsabilités".
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