





Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, Kim Kardashian, alors en séjour à Paris pour la Fashion Week, a été victime d’un braquage d’une rare audace. Cinq hommes déguisés en policiers se sont introduits dans sa résidence de luxe, l'ont ligotée, bâillonnée et enfermée dans la salle de bain, avant de s’emparer de bijoux d’une valeur estimée à 9 millions d’euros, dont une bague de fiançailles de 20 carats offerte par Kanye West. Ce braquage, qualifié de plus important contre un particulier en France depuis deux décennies, a profondément marqué la star américaine. Elle a souffert d’anxiété et d’agoraphobie, réduisant drastiquement ses apparitions publiques. L’enquête a révélé que les malfaiteurs, surnommés les "papys braqueurs" en raison de leur âge avancé, avaient planifié leur coup en surveillant les publications de Kardashian sur les réseaux sociaux, exploitant ainsi sa visibilité pour connaître ses déplacements et l'absence de son garde du corps
Neuf ans plus tard, le procès des dix accusés, dont une femme, s’est ouvert le 28 avril 2025 devant la cour d’assises de Paris. La mère de quatre enfants aujourd’hui âgée de 44 ans, est attendue à la barre ce mardi 13 mai pour témoigner. "Son audition est prévue à 14 heures", a précisé lundi 12 mai le président de la cour, David De Pas, cité par Le Parisien. Une foule impressionnante de journalistes — quelque 490 accrédités — est attendue, mais Kim Kardashian devrait entrer dans le palais de justice par une voie discrète. "C’est top secret", glisse un gendarme, tandis que le parquet général évoque un "dispositif de sécurité spécifique", sans en dévoiler les détails. La star de 44 ans a longtemps refusé de revenir à Paris. "Je ne me sentais pas en sécurité, j'avais peur. Je pense que sur le plan émotionnel, je n'étais pas prête", avait confié l'ex-épouse de Kanye West lors de son audition à New York, où la juge s’était déplacée. Hier, lundi 12 mai, Kim Kardashian a posté une photo en story Instagram en direct de son avion avec un petit drapeau français pour faire savoir son arrivée imminente organisée sous très haute protection à l'aéroport du Bourget.

Elle avait néanmoins salué le travail des enquêteurs français : "Je me suis sentie très soulagée et très fière du système judiciaire français. Cette expérience a ouvert une porte sur le fait que le monde n'était plus un endroit sûr". Aujourd’hui, Kim Kardashian est prête à affronter ses agresseurs. "Elle souhaite affronter ceux qui l'ont attaquée. Elle entend le faire avec dignité et courage", ont affirmé ses avocats français, Mes Léonor Hennerick et Jonathan Matthout, qui la représentent aux côtés de son avocat américain Michael Rhodes. Selon ses conseils, une déclaration à la presse de la star est attendue après son audition.