






On raffole de ces histoires ! Il y a quelques jours, Benjamin Castaldi s'est confié à Franck Nicolas sur sa chaîne YouTube. Un entretien vérité durant lequel celui qui a joué son avenir au casino est revenu sur un épisode peu glorieux de sa vie. Pour cela, il faut remonter au début des années 90. En 1991, Yves Montand décède. Il laisse derrière lui un fils Valentin, qu'il a eu avec sa dernière femme Carole Amiel, ainsi que Catherine Allégret, la fille de Simone Signoret qu'il a adoptée. Ces derniers vont recevoir une coquette somme de la part de l'ancien acteur star. Mais pas que. Parmi les héritiers de la star mondiale, Benjamin Castaldi n'est pas en reste puisqu'il touche un million de francs (soit environ l'équivalent de 150 000 euros), une somme gigantesque à l'époque. Bien décidé à utiliser cet argent pour lancer sa carrière de producteur, le jeune homme s'envole alors pour les Etats-Unis où il compte relancer la carrière d'une chanteuse ayant connu la célébrité dans les années 70 : Esther Galil.
Arrivé sur place, Benjamin déchante. "Je suis parti pour relancer cette chanteuse que j’avais vue à l’époque mais il n’y avait pas les réseaux. On est en 92. Sur les photos que j’avais vues, elle avait pris 20 ans donc elle avait pris un coup de pelle comme tout le monde. Et ce n’était plus la jolie chanteuse brune, magnifique, que j’avais vue en photo mais plutôt une vieille sorcière qui sortait des Hills de Los Angeles mais qui avait un vrai talent de chanteuse.", confie t-il durant l'entretien avant d'ajouter : "Premier rinçage ! J'avais hérité alors que j'aurais pu me contenter de vivre tranquillement. J'ai cramé mon héritage là-dedans." Pas de quoi inquiéter le jeune homme plein d'ambition qui revient la queue entre les jambes réclamer de l'argent à sa mère, Catherine Allégret. "J'ai appelé ma mère au secours, elle était horrifiée. 'Non seulement t'as bouffé tout l'argent de ton grand-père mais tu me demandes encore du fric ?' Tu te sens vraiment une merde, t'as honte", conlut-il à propos de cet épisode, certes marquant, mais dont il parle aujourd'hui avec beaucoup de désinvolture.
Un échec qui le ménera à la télévision puisque de retour en France, Benjamin Castaldi raconte cette aventure à Michel Drucker qui, séduit par son bagout, lui propose un travail à la télévision. C'est le début d'une longue carrière d'animateur pour celui qui a dû s'éclipser au mariage de son fils Julien.
En 1954, le couple acquiert une propriété exceptionnelle située dans l'Eure, à 89 kilomètres de Paris. Une imposante bâtisse du 19e siècle qu'ils surnommaient le "Château Blanc". Dans son autobiographie La nostalgie n'est plus ce qu'elle était, Simone Signoret en disait davantage sur cette belle maison au vaste jardin, se rappelant notamment des mots qu'Yves Montand lui avait soufflés à l'oreille la première fois qu'il avaient franchi le perron : "Il y en a des Battling Joe et des Feuilles mortes là-dedans..." Elle ajoutait également que cet endroit représentait "le luxe". Un certain luxe "qui consiste à pouvoir acheter quelque chose avec le fruit d'un travail." Il faut dire que l'argent coulait à flots pour le couple de stars qui a ainsi passé ses meilleurs moments dans ce lieu revendu à la fin des années 90. "Nous irons peut être au paradis. En tout cas, à Autheuil, nous y étions déjà", déclara Simone Signoret, elle qui y décédera en septembre 1985, soit six ans avant son époux.