Demi Moore, son physique trop parfait à 48 ans : pas un mot sur la chirurgie...

Physique à se faire damner, couple parfait, carrière hollywoodienne, Demi Moore est un fantasme sur (belles) jambes qui a fait sensation lors du festival de Sundance. Sur la couverture du magazine Elle, la star affiche encore une fois son visage parfait. Trop peut-être ? L'héroïne de Ghost répond à toutes les questions et notamment sur sa façon d'affronter le temps. Extraits.

Ses parents ont divorcé, sa mère était alcoolique, son père s'est avéré ne pas être le sien, l'instabilité était chronique dans sa famille et elle a souffert d'un physique ingrat marqué par un strabisme conséquent. On a du mal à le croire, mais on parle là de Demi Moore. Depuis, elle a bien changé, s'est affirmée et se montre à 48 ans plus jeune que jamais. Sur la couverture d'Elle, les traits sont dessinés comme au pinceau... Photoshop ?

Pour ses secrets de beauté, Demi se dit libre et sans langue de bois, mais elle refuse de parler de chirurgie. Pas de détails sur des opérations qu'elle a pu faire. La journaliste d'Elle, Michèle Fitoussi, la décrit ainsi : "On la croit grande, elle est petite et fine. [...] Si retouches il y a, elles sont nickel. Son front est lisse, mais quelques petites rides, qui plissent joliment autour de ses yeux mordorés, et une microcicatrice sur la joue montre qu'elle maîtrise les limites du genre dans un milieu où la chirurgie et le Botox sont des drogues dures."

Lorsqu'elle explique l'origine de sa beauté qui brille pour la marque Helena Rubinstein (mais plus pour la France), elle cite une foule de produits cosmétiques et des gestes simples : "Je souris beaucoup : ça rehausse le visage et l'être en général. Je me nourris bien, j'évite les sucreries, je bois énormément d'eau de coco et je fais du sport." Ça semble si simple, mais tellement difficile à avaler ! Comme Nicole Kidman, elle fait la sourde oreille face au sujet "chirurgie esthétique". Elle se garde d'en parler, mais quelque temps auparavant, elle était catégorique, clamant qu'elle n'en avait jamais fait...

Pour défier les années qui passent, il n'y a toutefois pas que son corps que Demi Moore entretient secrètement. Elle possède un état d'esprit plein de vitalité. Twitteuse hors pair avec trois millions de followers, des photos en bikini et autres délires, elle se défend de vouloir jouer à l'ado : "Sur Twitter, c'est ma propre voix qui s'exprime, je peux m'adresser à des gens à qui je ne parlerais jamais en temps normal. Je ne suis pas responsable de ce que les médias en font ensuite."

Mère de trois filles qu'elle a eues avec Bruce Willis, Rumer, 22 ans, Scout LaRue, 19 ans, Tallulah, 17 ans, elle est depuis 2005 l'épouse d'Ashton Kutcher, de quinze ans son cadet. Son union fait couler beaucoup d'encre, mais elle répond avec humour : "Ce n'est pas du tout difficile de vivre avec un homme beau et brillant !" A ses côtés, elle peut jouer les midinettes, comme les femmes engagées. Quant aux rumeurs d'infidélités supposées de son mari, elle prend un ton dur : "Ce n'est pas digne de moi. Ça ne vaut pas le coup d'y prêter attention. Je ne veux même pas en parler, ni y consacrer une quelconque énergie."

Demi Moore préfère parler de ses projets. Dernièrement vue dans La famille Jones, elle est attendue de pied ferme dans le remake de LOL (avec aussi Miley Cyrus), mis en scène par Lisa Azuelos, réalisatrice de la version originale. La cinéaste décrit Demi ainsi : "Cette meuf, c'est nous, en mieux ! Elle a la pêche d'une femme de 30 ans et l'expérience et la maturité de son âge véritable." LOL Made in USA, actuellement en post-production, est prévu en salles pour le mois de septembre.

Enfin, l'actrice va également sortir prochainement ses mémoires, vendus très chers à HarperCollins : "Ce n'est pas tout à fait une autobiographie. Je raconte mon expérience, d'où je viens. Je parle surtout de ma relation difficile avec ma mère et de ce que ça m'a coûté de devenir mère à mon tour." Un projet ambitieux qui va la mettre à nu.

Retrouvez l'intégralité de cet entretien et les photos dans le magazine Elle du 4 février 2011.