La famille royale intrigue beaucoup le monde entier, mais surtout les tabloïds. Si la moindre information peut être dénichée, les journalistes ne s’en privent pas, au grand désarroi des Windsor. Ce mercredi 1er octobre, David Sherborne, l’avocat du prince Harry, a accusé le Daily Mail d’avoir fait appel à des détectives privés il y a de nombreuses années. Selon lui, le tabloïd aurait cherché à obtenir des informations sur la fête d’anniversaire du prince William, qui s’est déroulée en 2003. Le prince Harry ainsi que sept autres célébrités, dont Elton John ou encore l’actrice Liz Hurley, sont engagés dans une bataille judiciaire pour violation de la vie privée contre Associated Newspapers (ANL), l’éditeur du média.
Comme l’a indiqué l’AFP, tous accusent le tabloïd d’avoir eu recours à des "méthodes illicites telles que l’embauche de détectives privés, l’écoute téléphonique et l’usurpation d’identité". Leur but : obtenir la moindre information permettant la rédaction d’articles, principalement entre 1993 et 2011, mais aussi en 2018. Un procès se tiendra début janvier 2026 et, afin qu’il soit préparé au mieux, une audience s’est tenue à la Haute Cour de Londres. Dans ses conclusions, l’avocat a évoqué un article publié par le tabloïd en juin 2003, soit la veille du 21ᵉ anniversaire du prince William. Selon lui, de nombreux éléments indiqués dans ce papier n’auraient pas pu être obtenus sans l’utilisation de méthodes illicites.
David Sherborne l’affirme : les détails de certains articles permettent de conclure que les informations ont été obtenues d’une manière totalement irrespectueuse de la vie privée du prince de Galles. Il évoque une facture d’un détective privé datée du 25 août 2003, ainsi qu’une seconde, faisant référence à des données téléphoniques appartenant à Catherine Middleton. Un détail très important, qui laisse penser que les détectives privés n’ont pas hésité à utiliser les identités des proches du prince William afin d’obtenir les renseignements souhaités. Lors de cette audience, certains plaignants étaient présents physiquement, d’autres en visioconférence, notamment un utilisateur identifié comme étant "Prince Harry". De son côté, ANL, l’éditeur du Daily Mail, nie toutes les accusations.

















player2