Laura Smet : Ce qui l'a sauvée "d’une forme d’autisme" qu'elle aurait pu avoir petite

Tête d'affiche du cinéma français depuis déjà plusieurs décennies, Laura Smet a principalement tourné pour la télévision ces dernières années. La fille du regretté Johnny Hallyday et de Nathalie Baye sera justement à l'affiche d'une nouvelle fiction policière diffusée en prime time sur France 2, à partir du lundi 1er septembre 2025. Dans cette série, intitulée Surface, l'actrice incarne le personnage de la capitaine de police parisienne Noémie Chastain. Affectée dans un commissariat d’une petite ville d’Occitanie après une intervention qui a déchiré la moitié de son visage, elle voit sa mission de convalescence forcée prendre une sombre tournure. Elle se retrouve soudainement plongée dans une affaire de disparition datant de vingt ans auparavant. Un fût contenant le squelette d’un enfant remonte à la surface du lac artificiel, au fond duquel repose l’ancien village englouti.

Dans le cadre de la promotion de cette série, Laura Smet a accordé une interview à TV Mag. Au cours de celle-ci, la comédienne s'est notamment confiée concernant son rapport aux animaux. "Je ne peux pas vivre sans. Enfant, j’ai passé beaucoup de temps en Creuse avec ma mère, qui possédait une grande maison à la campagne. J’ai toujours eu cette connivence avec la nature. Un ami vétérinaire me prêtait un cheval. Je dormais avec la jument dans la grange. Les chevaux m’ont sauvée d’une espèce de forme d’autisme que j’aurais pu avoir petite. J’ai passé tous mes galops, je voulais en faire mon métier mais j’ai compris que c’était très compliqué d’entretenir un cheval", a notamment révélé Laura Smet. 

L'actrice a aussi profité de cet entretien pour évoquer le fait qu'elle n'est plus apparue au cinéma depuis 2019. "Depuis le film Les Gardiennes, qui est bizarrement sorti le jour de la mort de mon père, je n’ai pas eu de propositions pour le grand écran. L’univers du septième art me manque plus que le cinéma lui-même. Il y a une forme d’ancienneté qui me réconforte. J’ai voulu devenir comédienne pour faire du cinéma. Ça me fascine. La caméra, les salles obscures, c’est quelque chose de l’ordre du fantasme. J’y vais chaque semaine même seule, j’aime les réactions des gens, me prendre des émotions dans la tête", a ainsi souligné Laura Smet. La comédienne est toutefois heureuse que la télévision lui ait offert "des rôles et des personnages qui (la) nourrissent personnellement".