Laura Smet et Roman Kolinka, fils de Marie Trintignant : Unis pour ''Eden''

Plongée dans les années 1990 à travers l'exploration de la French Touch et le parcours d'un DJ, Eden est le nouveau long métrage de Mia Hansen-Løve. Il a été présenté le 18 novembre à Paris avec les acteurs du long métrage. Des retrouvailles bienvenues pour cette bande de comédiens. Parmi eux, se trouvaient le héros, Félix de Givry, avec Pauline Etienne, Hugo Conzelmann, Vincent Lacoste et Arnaud Azoulay, ainsi que Laura Smet, fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye, et Roman Kolinka, le fils de Richard Kolinka, batteur de Téléphone et de Marie Trintignant. Une projection applaudie par le tandem de Tu veux ou tu veux pas, Sophie Marceau et Patrick Bruel, Isabelle Huppert, la réalisatrice Nelly Kaplan ou encore la it-girl parisienne Jeanne Damas.

Posant côte à côte pour l'avant-première du film, Roman Kolinka et Laura Smet affichent leur belle complicité. Si Laura, qui incarne la volubile Margot, est depuis longtemps sous le feu des projecteurs - on l'attend dans Tiens-toi droite la semaine prochaine -, Roman n'a pas été souvent mis en lumière, mais son nom est déjà apparu par le passé, bien malgré lui. En effet lorsque survient la terrible nouvelle de la mort de sa mère, l'actrice Marie Trintignant, en 2003, toute sa vie a été décortiquée dans les médias, son couple avec Bertrand Cantat évidemment, mais aussi ses relations avec sa famille. La comédienne décédée à l'âge de 41 ans était la mère de quatre garçons. Après Roman (28 ans), il y a eu Paul (21 ans) dont le père est l'acteur François Cluzet, puis Léon (18 ans), avec Mathias Othnin-Girard, et enfin Jules (16 ans), avec le réalisateur Samuel Benchetrit.

Cette fois, c'est pour des raisons purement cinématographiques que l'on entend parler du jeune homme, fier d'avoir participé au nouveau film de Mia Hansen-Løve où il incarne le très bon ami dessinateur du héros. La réalisatrice raconte la genèse de son long métrage dans les notes de production : "Mon frère Sven, qui a été DJ pendant vingt ans, était arrivé au bout d'un chemin, d'une manière de vivre. Il éprouvait le besoin de tout reprendre à zéro et commençait notamment à écrire, ce qu'il avait toujours voulu faire. La vision d'Après mai, d'Olivier Assayas [le compagnon de la cinéaste, NDLR], qui raconte son adolescence et, à travers elle, l'histoire de sa génération a alors servi de déclencheur. Son film m'a permis de me demander : 'Et si je faisais un film sur ma génération, sur la jeunesse des années 1990-2000, d'un point de vue plus lage que celui d'Un amour de jeunesse, à quoi cela ressemblerait ?"

Avec ce film, la réalisatrice met un visage sur les membres des Daft Punk, systématiquement casqués dans toutes leurs sorties officielles : Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo sont incarnés par Vincent Lacoste et Arnaud Azoulay. Le duo devenu star fait des apparitions dans ce long métrage, un ressort comique malin mais aussi le symbole d'une musique que tout le monde connaît mais qui reste mystérieuse. Les artistes ont très tôt soutenu Eden en acceptant l'utilisation de leur musique pour un montant symbolique, raconte la cinéaste qui ajoute : "Mais ils devaient être présents dans cette histoire, c'est-à-dire comme des êtres humains et pas comme des robots fabriqués par les médias."

Eden, en salles ce 19 novembre